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Novembre 2019

 

Gérard Frison

 

A l’âge de 87 ans , membre associé de l’AJPAE.

 

Auteur du livre «  Et le ciel t’aidera » aux éditions France Empire.


2018

 

Jean-Marie Riche

 

©J.Boquet

Disparu le 15 mars 2018, Jean-Marie Riche aura signé une carrière journalistique plus que remarquable. Il fut en particulier l’un des pionniers de la presse aéronautique naissante.

Né en 1921, il a débuté au journal La vie des Transports dès 1945. Il a ensuite rejoint Combat en 1950, puis l’Equipe, et s’est entièrement consacré à l’aéronautique à partir de 1960 pour le compte des magazines Aviation Magazine et Les Ailes. Il fut également chroniqueur pour Jour de France durant la même période.
Il a ensuite fondé, en 1963, le magazine Air & Cosmos dont il est resté directeur de la rédaction jusqu’en 1993.

En décembre 1949, il a été un des membres fondateurs de l’AJPAE.

Jean-Marie Riche a également cumulé les honneurs :

Chevalier de la Légion d’Honneur, officier de l’Ordre national du mérite, il a également reçu la médaille de l’Aéronautique.
Il fut membre de l’Académie de l’air et de l’espace, du Tomato et du Charles Club, jusqu’à son décès.

Depuis 1993, il était président d’honneur de l’AJPAE.

L’ensemble des membres de notre association présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.


 

Message de Jacques Reder

ancien chef du service de presse d’Aéroport de Paris

Je venais de voir l’avis de décès de Jean-Marie Riche dans Le Figaro d’hier.

Bien des souvenirs me reviennent en mémoire. Juste un mot pour honorer son souvenir à travers l’AJPAE qui lui doit énormément.

Jean-Marie Riche vient de rejoindre le pays des Ailes éternelles et avec lui s’envole un large pan du monde de la presse aéronautique ; mais son souvenir demeurera fort et entier pour tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer et le privilège de travailler avec lui.

Pour ma part, alors que je n’étais qu’étudiant, stagiaire au service de presse d’Aéroports de Paris, j’ai eu l’honneur de l’accompagner en hélicoptère, le 29 avril 1965, pour une visite de presse et un survol à 25 km au nord de Paris d’un site campagnard de 3 000 hectares qui allait devenir l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle !

Je n’imaginais pas alors qu’il serait pour moi une référence professionnelle durant plus de quatre décennies.

Jean-Marie Riche était une autorité, une sommité qui aura beaucoup donné à l’aéronautique ainsi qu’à l’AJPAE et à qui toute l’aéronautique doit beaucoup.

On l’admirait car il était remarquable par son savoir, sa science, mais aussi pour sa discrétion, sa sagesse et la pertinence de ses propos.

En toutes choses il était respecté par le monde aéronautique, par ses confrères journalistes comme par les dirigeants des entreprises.

Oui, Jean-Marie Riche était respecté, simplement peut-être parce qu’il était respectable, c’était un Monsieur !

Fidèle à sa mémoire et aéronautiquement à lui ainsi qu’à l’AJPAE.

Amitiés

Jacques Reder

 


 

L’histoire en rafale

Natif de Belleu dans l’Aisne, Jean-Marie Riche, 97 ans, ancien résistant et journaliste aéronautique, fondateur du magazine Air et Cosmos, est décédé le dimanche 18 mars 2018, a-t-on appris le mardi 20 mars auprès de l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE).

Né le 15 mars 1921, Jean-Marie Riche a entamé sa carrière de journaliste à La Vie des Transports dès 1945, à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, avant de rejoindre le grand quotidien Combaten 1950, où il a été chargé de la question des transports, ferroviaires et fluviaux qui dominaient à l’époque.  Quelques années plus tard, il a rejoint L’Equipe puis s’est consacré totalement à l’aéronautique à partir de 1960 au sein des revues Aviation Magazine et Les Ailes.

Il a été chroniqueur à Jours de France durant la même période, et a fondé en 1963 le magazine Air & Cosmos dont il est resté directeur de la rédaction jusqu’en 1993 et qui demeure une revue de référence. « Il a été en particulier un des pionniers de l’aéronautique naissante », a rappelé l’AJPAE en annonçant son décès.

Fondateur de cette association en décembre 1949 avec trois confrères, il en est devenu le président d’honneur en 1993.

Lorsque la Deuxième Guerre mondiale a éclaté et que le 17 juin 1940, le maréchal Pétain a demandé l’armistice, il ne s’est pas résolu à la défaite et s’est engagé très tôt dans la Résistance avec l’atout particulier d’être Germanophone. Dès 1941, il est au service de la Résistance qui se développe chez les cheminots puis,  après le débarquement il sert comme interprète au service de l’armée américaine en 1944 car il possède aussi une solide maîtrise de l’anglais. Après-guerre, il a officier pour les services de renseignements français comme lieutenant.

Jean-Marie Riche était chevalier de la Légion d’honneur, mais également «Officer (of the Order) of the British Empire» (OBE).